Entrepreneuriat

S’émanciper grâce à son activité d’entrepreneure avec Lucie Rondelet

Lucie Rondelet est la créatrice de Formation Rédaction Web. Un organisme de formation qui accompagne tous ceux qui désirent se reconvertir dans l’écriture digitale. Mais ce n’est pas tout, elle gère aussi une plateforme de freelance, une agence de consulting et un média culturel. Tout cela en produisant du contenu pour sa chaîne YouTube et […]

3 mars 2022

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Femme entrepreneur inspirante

Lucie Rondelet est la créatrice de Formation Rédaction Web. Un organisme de formation qui accompagne tous ceux qui désirent se reconvertir dans l’écriture digitale. Mais ce n’est pas tout, elle gère aussi une plateforme de freelance, une agence de consulting et un média culturel. Tout cela en produisant du contenu pour sa chaîne YouTube et pour ses 2 podcasts ! Vous aimez les succès stories au féminin ? Vous allez être servis. Sans plus attendre : portrait de Lucie Rondelet, une femme inspirante à l’énergie et à l’intégrité qui force le respect.

Passer de salariée au SMIC à freelance dans la rédaction web

Avant de s’engager vers la voie de l’entrepreneuriat, Lucie était agente de voyage à Fort-de-France. Elle suivait son compagnon de l’époque qui changeait régulièrement de lieux d’affectation. Lui avait un salaire de cadre supérieur et elle, gagnait le SMIC. Leur rythme de vie était intense et elle souhaitait participer à hauteur des dépenses communes. Alors, un soir, désespérée, elle tapa sur Google : « comment arrondir ses fins de mois ? »

Les résultats de recherches lui feront découvrir la plateforme de rédaction Textbroker. Elle s’y inscrit et gagne ses premiers euros en rédigeant sur Internet à temps partiel pour compléter ses revenus.

Au fil des mois, elle se rend compte que cette activité annexe pouvait lui rapporter plus que son poste salarié. C’est alors qu’elle décide, en 2015, de devenir rédactrice web freelance. Son activité l’amène à rencontrer quelques grands entrepreneurs du web, comme Antoine Peytavin, Olivier Roland, Stan Leloup… elle collabore avec certains d’entre eux et se constitue un joli portefeuille de clients. Elle affirme qu’en moins d’un an elle est passée du SMIC au double du salaire de son conjoint, qui lui gérait une équipe de 30 personnes! Elle avoue d’ailleurs que c’est ce qui déclenchera en grande partie sa séparation, mais nous aborderons ce sujet plus tard.

En 2017, elle crée son premier blog pour parler de son nouveau métier de rédactrice web SEO qui la passionne. Elle a toujours aimé l’écriture, elle noircissait déjà, enfant, des tas de carnets, de journaux intimes, etc. Elle aurait pu en rester là, mais un heureux évènement va faire évoluer les choses.

Créer une formation en rédaction web, un métier en plein essor

Enceinte de sa deuxième fille, elle avait beaucoup trop de clients. Et naturellement, en prévision de son congé maternité, ces derniers lui demandaient si elle connaissait quelqu’un pour la remplacer. Elle a tenté de former des personnes autour d’elle, mais cela lui prenait beaucoup trop de temps. Alors, elle eut une idée :

« Même si je suis une littéraire, j’ai vite compris l’équation : très peu d’offres pour beaucoup de demandes ; il y avait clairement quelque chose à faire. »

Elle décide donc de créer sa formation en ligne. Grâce à son blog, elle communique sur son offre durant quelques mois. Avec seulement 400/500 contacts dans sa liste email, Lucie obtient 38 inscrits dès la première session, alors qu’elle n’en espérait pas plus de 5 !

Depuis, Formation Rédaction Web est devenu organisme de formation certifié QUALIOPI et éligible au CPF. À l’heure où j’écris ces lignes, elle a accompagné plus de 2500 personnes dans leur projet de reconversion professionnelle.

Aujourd’hui, il existe beaucoup d’autres formations en rédaction web, mais la sienne domine clairement le marché.

Évoluer d’auto-entrepreneur à la gestion de 5 entreprises

Dans cette ascension fulgurante, elle confie que la clé de son succès tient au fait qu’elle a rapidement su déléguer. Elle a été très vite épaulée par l’une de ses premières élèves, Marie Di Maggio, qui était à l’époque la seule à habiter en Nouvelle-Calédonie, dernière destination dans laquelle Lucie a suivi son ex-compagnon. Ça a été son bras droit pendant un moment. Maintenant, forte de cette belle expérience, Marie vole de ses propres ailes, elle a également créé sa formation d’assistante virtuelle.

Lucie continue de fonctionner de la même manière, en recrutant les membres de son équipe directement chez ses formés.

« J’ai la chance d’avoir une véritable équipe de cerveaux, de créatifs autour de moi pour m’épauler. »

Ils sont environ une trentaine à travailler pour elle (la majorité en freelance et quelques-uns en CDI). Car, oui, Lucie Rondelet n’a pas une vision égocentrique de l’entrepreneuriat. Elle veut créer de l’emploi, aider d’autres personnes à s’émanciper comme elle à travers sa formation et partager son succès avec des collaborateurs de confiance.

Cela n’a pas été facile pour elle de prendre cette position de cheffe d’entreprise.

« Il y a encore un an, j’avais le vertige, des insomnies… je gérais 5 entreprises en plus des élèves qui me demandaient beaucoup, car la reconversion suscite naturellement beaucoup d’attentes, c’était assez lourd comme responsabilité… »

Elle a donc pris des séances de coaching avec un coach pour dirigeant situé en Nouvelle-Calédonie. Elle suit encore en ce moment une formation de HEC en Business strategy.

Depuis, elle a réussi à s’entourer d’une équipe soudée pour se décharger et même d’une directrice d’organisme de formation.

En plus de son entreprise et de son organisme de formation en rédaction web, elle possède une plateforme de freelance LaRedacDuWeb, une agence de stratégie digitale avec son associée IH3C et un média culturel féminin Celles-Qui-Osent.

Miser son succès sur le référencement naturel et la stratégie de contenu

Pour se faire connaître, Lucie mise tout sur le référencement naturel et le trafic organique. C’est-à-dire qu’elle doit uniquement sa visibilité sur Google et YouTube à sa stratégie de contenu et non à de la publicité ou des liens sponsorisés. Elle utilise l’inbound marketing.

« Je considère la pub comme un joker à utiliser le jour où il y aura un danger. »

Même si elle n’aime pas beaucoup les réseaux sociaux, elle demeure présente sur Instagram, Facebook et est suivie par 6000 abonnés sur LinkedIn.

Ses terrains de jeu favoris restent YouTube et Google, mais elle possède aussi 2 podcasts, la Pause Rédac, pour parler de l’écriture digitale et le « podzine » Celles-Qui-Osent.

Pour toucher son public, elle peut aussi compter sur le bouche-à-oreille. Grâce à la qualité de sa formation, celui-ci fonctionne très bien. Elle accueille ainsi régulièrement des élèves mères-filles ou même des couples. Ses propres élèves deviennent des ambassadeurs.

Se former à la rédaction web

Vous vous demandez probablement comment elle gère toute cette création de contenu ? Toute la partie blog est aujourd’hui assurée par son équipe et ses apprentis rédacteurs. Ensuite, pour les podcasts et YouTube, elle fonctionne en mode batching. YouTube reste néanmoins l’un de ses médias préférés pour toucher son audience, elle y consacre 2 jours par mois.

En dehors de tout cela, elle trouve le temps de s’occuper de ses 2 filles, d’écrire un livre, de suivre des cours de musique et de faire du sport 😅! Elle est sollicitée pour un tas de projets qu’elle se force tout de même à refuser.

« On croque souvent plus que ce qu’on ne peut mâcher, il ne faut donc pas se lancer à l’aveugle. »

Contribuer à la mise en avant des femmes grâce à un média culturel

Lucie me révèle que la gestion de son magazine (qui n’en est pas vraiment un) Celles-qui-Osent est : « une source de revenu négatif ».

« Le webzine Celle-Qui-Osent, c’est mon projet plaisir. »

Cela fait plus d’un an qu’elle travaille dessus, avec à sa charge une illustratrice, une responsable éditoriale et une journaliste. C’est un gros budget qui ne lui rapporte rien financièrement, mais énormément au niveau personnel.

Bon à savoir :
Le terme magazine désigne en réalité une publication périodique sur laquelle des marques sont mises en avant par l’intermédiaire de partenariat ou de sponsorisation. Encore une fois, Lucie n’utilise aucun levier publicitaire sur CQO, c’est pourquoi ce n’est pas un webzine mais plutôt un média culturel libre.

 

Cette création lui tient à cœur, elle rêve d’en faire un média libre reconnu, qui ne mise que sur la qualité et la profondeur de ses contenus. Grâce à lui, elle souhaite surtout mettre en avant des femmes en cassant les codes habituels de la presse féminine.

Et du point de vue de l’impact, ça marche ! En seulement un an, son site comptabilise 1000 à 1500 vues par jour. Elle a pu approcher et interviewer avec son équipe :

  • Fanny Sidney de la série Dix pour cent,
  • Ambre Larrazet,
  • les filles de Mike Horn,
  • la journaliste Marie Monique Robin,
  • la chanteuse Clou…

Avec sa superbe illustratrice, elle prévoit de sortir très prochainement un carnet reprenant l’identité visuelle de ce média. Le podcast CQO s’ajoute à cet univers pour ceux qui n’ont pas le temps de lire ces articles passionnants.

S’épanouir dans sa vie d’entrepreneur au féminin

Comme je vous le disais plus haut, son ex-compagnon a eu beaucoup de mal à supporter sa capacité à générer un revenu supérieur au sien en si peu de temps. Lucie explique que sa réaction, bien que répréhensive, était due à une vision restreinte des voies possibles vers l’ascension sociale. Son sentiment d’injustice était nourri par une comparaison avec son propre parcours. Il lui a fallu 15 ans d’évolution professionnelle pour atteindre son niveau de vie, alors qu’il a fallu une seule année à Lucie pour dépasser son salaire. Tout est allé trop vite pour lui. Depuis, il s’en est remis, mais cette histoire a forgé la détermination de Lucie.

« J’ai toujours un énorme besoin de justifier ma réussite, c’est pourquoi j’ai une telle exigence envers moi-même afin de prouver que je mérite ce succès. »

Elle continue aujourd’hui de se former en validant un niveau master en VAE dans l’objectif de préparer une thèse en doctorat sur les sciences de l’information.

C’est une passionnée, elle consacre bien plus de temps à son travail qu’à sa vie sentimentale. Et c’est un choix qu’elle assume et qui peut en choquer certains, l’amour n’est pas une priorité pour Lucie.

Toujours bloquée en Nouvelle-Calédonie pour la garde de ses filles, elle n’a peur que d’une chose : devenir moins productive lorsqu’elle rentrera en France fin 2022. Elle a en effet construit toute son activité quand elle était loin de ses racines et de ses proches.

Que va-t-il lui arriver lorsqu’elle rejoindra à nouveau sa famille et ses amis ? Va-t-elle se laisser aller à plus de distractions ? L’avenir nous le dira, affaire à suivre de près !

Pour conclure, je suis très heureuse d’avoir reçu le témoignage de Lucie Rondelet, qui j’en suis certaine, va en inspirer plus d’une. Moi, je dois confesser que sa productivité est intimidante. Je me plains parfois de n’avoir pas assez de temps ni d’énergie alors que je n’ai même pas d’enfants. Mais, son parcours prolifique bouscule ma manière de penser : ne serais-je pas en train de me limiter ? J’espère en tout cas que son histoire pourra décomplexer les femmes qui se reconnaissent en elle. Dites-moi si c’est le cas en commentaire !

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